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“Tout le monde n’a pas le même niveau de responsabilité”

L’Humanité :
Tout le monde n’a pas le même niveau de responsabilité

Entretien avec Marie-Noëlle Bertrand paru dans le numéro du jeudi 29 novembre 2018 de L’Humanité

« Tout ce qui contribue à l’épanouissement humain aide mécaniquement à préserver la nature », défend Valérie Chansigaud, qui refuse une « vision politiquement plate » qui profite à l’extrême droite.

On évoque souvent l’intérêt que l’homme peut tirer d’une biodiversité bien portante. L’inverse est-il vrai, le progrès social est-il lui aussi un levier pour la préservation de la biodiversité ?

Valérie Chansigaud Clairement, oui. Défendre la démocratie devrait, par exemple, devenir un objectif essentiel. Permettre l’expression des citoyens, le respect de leur intérêt général et pas seulement de celui de quelques-uns… Cette idée, c’est celle d’un progrès social. Or, les problèmes environnementaux sont très souvent causés par un dysfonctionnement de la démocratie. On le voit à travers la manipulation d’outils législatifs au bénéfice de la pollution ou de l’exploitation aveugle des ressources. Plus globalement, tout ce qui contribue à l’épanouissement humain aide mécaniquement à préserver la nature, dans la mesure où cela repose sur des formes de régulation sociale. L’équitable répartition des richesses, le développement d’une science indépendante, l’éducation… tout cela participe à la protection des ressources.

Pour lire la suite de cet entretien, consultez le site internet de L’Humanité

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