Ce numéro des Études sur le XVIIIe siècle consacré à l’écriture des sciences s’attache aux modalités de repérage, de description et de mise en ordre des productions de la nature, aux techniques d’argumentation, de représentation et d’ordonnancement des connaissances, aux échanges entre textes et images, aux stratégies de transmission, de diffusion et de transfert des savoirs. Les sciences de la nature qui aspirent à une connaissance empirique du monde – plutôt qu’à un savoir mathématisé – et recourent à l’observation – plutôt qu’aux pratiques expérimentales – sont plus particulièrement convoquées dans les contributions rassemblées dans ce volume qui s’organise en deux grands volets. Le premier est consacré aux « Notes, récits, discours », le deuxième met l’accent sur les « images, les figures et les substituts », notamment sur le rôle de l’iconographie dans ses interactions avec les discours savants.
Mon article (p. 115-131) porte sur le rôle de l’iconographie dans la constitution de l’ornithologie au XVIIIe siècle.