Histoire, culture et environnement

Radios

La mue des parcs zoologiques

À la fois arches de Noé modernes, laboratoires de recherche, lieux de tourisme de masse et bulldozers de communication, les parcs zoologiques français poursuivent leur mue au gré des évolutions juridiques, des réflexions éthiques et des débats de société.

Avec
Éric Baratay Professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon 3, spécialiste de l’histoire des relations hommes-animaux
Valérie Chansigaud Historienne des sciences et de l’environnement
Des ménageries royales du XVIIIe siècle aux parcs zoologiques modernes, les quelque 300 zoos français continuent à dépoussiérer leur image. « Émerveiller et faire aimer les animaux sauvages, pour impliquer les futures générations dans la protection de la faune et de la nature » : telle est la vocation revendiquée par le Zoo de La Flèche, dans la Sarthe. Dans l’Aude, la réserve africaine de Sigean affiche, elle aussi, ses valeurs, à commencer par la conservation des espèces en voie de disparition. Et à Lumigny, en Seine-et-Marne, le Parc des félins appelle les visiteurs à se mobiliser pour sauver les tigres, en soutenant des ONG qui luttent contre le braconnage.

Dans un zoo digne de ce nom, – dites d’ailleurs plutôt « écozoo » ou « bioparc » – il n’est plus envisageable aujourd’hui de voir un loup au poil terne tourner inlassablement en rond dans sa cage. Chaque site vante l’espace dont disposent ses pensionnaires, la façon dont leur habitat naturel a été restitué, sans oublier l’équipe de soigneurs mobilisée pour le bien-être des lions, des gorilles ou des serpents.

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

Leave a Reply